La nouvelle mobilité professionnelle booste les villes moyennes

23/07/2021
Conseils d'investissement

mobilite-professionnelle-vers-les-villes-moyennes-actualite-bertrand-demanes
Une fois passé le choc du premier confinement, la pandémie a conduit les Français à repenser leur priorité de vie. Les journalistes Sophie Coignard et Michel Floquet, dans leur livre « Quitter la (grande) ville », évoquent cette volonté de mobilité professionnelle, initiée par un essor du télétravail. Sans oublier les opérations séduction des territoires, pour accompagner ce changement de vie et booster les villes de province…

Effet Post-covid : la forte mobilité professionnelle des Franciliens

Après plus d’un an de crise sanitaire, les Franciliens rêvent de calme et de verdure, aspirent à un coût de la vie plus attractif, tout en bénéficiant d’un marché de l’emploi dynamique. Une tendance parfaitement intégrée par les villes moyennes – notamment Vannes, Dijon, Besançon, Annecy, La Roche-sur-Yon, Cholet ou Angers, qui dispose d’un tissu économique local en bonne santé.

Si l’on compare le premier trimestre 2020 et 2021, « pour la première fois, le poids des métropoles dans le volume d’offres en CDD et CDI diminue », souligne David Beaurepaire, directeur de HelloWork[1]. Les Franciliens rêvent d’ailleurs : selon une enquête de septembre 2020, 42 % des 3,1 millions d’utilisateurs de RegionsJob et ParisJob ne consultaient que les offres à pourvoir dans une autre région que la leur, avec un penchant certain pour la Bretagne, les Hauts-de-France et les Pays de la Loire.

Selon David Beaurepaire, « les métropoles de Rennes, Nantes et Brest sont parmi les plus attractives selon leurs habitants. Rennes se classe première métropole pour sa qualité de vie générale, alors que Nantes convainc pour son dynamisme économique et son offre culturelle et de loisirs.1 » Sans oublier l’effet TGV qui réduit la distance de ces villes avec Paris.

Effet Post-covid : le télétravail accroît les perspectives

À cause de la crise sanitaire, le télétravail forcé, a mobilisé les entreprises qui ne faisaient, peut-être, jusqu’ici que l’envisager, les obligeant à s’approprier les outils collaboratifs et à revoir leur management interne. Les plateformes de communication, comme Slack ou les applications de visioconférence, comme Zoom, se sont rapidement invitées dans le quotidien des salariés. Des solutions appréciées pour leurs fonctionnalités d’organisation, comme la liste de tâches, mais aussi pour leurs canaux plus informels (« cantine », « machines à café »).

Selon l’association nationale des DRH (ANDRH), plus de 1 000 accords destinés à encadrer le télétravail ont été signés depuis le début de la crise sanitaire. Le dernier baromètre de l’APEC souligne que 43 % des cadres d’île-en-France souhaitent changer de région, pour avoir une meilleure qualité de vie : le télétravail devient un enjeu majeur pour fidéliser les collaborateurs.

Après seulement quelques mois de pandémie, en décembre 2020, une étude sur le sujet de Malakoff Humanis révèle que les salariés recherchent désormais un certain équilibre entre la pratique du télétravail et la présence en entreprise – à raison de 2 jours par semaine maximum à distance (22 %)[2]. Une aubaine pour les villes moyennes, situées sur le chemin du TGV…

Les villes moyennes avec accès TGV ont la côte

Aux effets de la crise de la Covid-19 s’ajoute la tension immobilière des grandes métropoles, avec des prix relativement élevés favorisant l’accélération du report pour les villes situées en périphérie, voire davantage si elles sont bien connectées. Par exemple, le trajet Reims – Paris se fait en 45 minutes de TGV, tout en étant 4 fois moins cher que la capitale. Mais l’effet TGV peut également attirer les Franciliens sur d’autres villes situées le long des lignes de train, comme Angers, La Rochelle, Rennes, Dijon ou Orléans. Des villes séduisantes pour leur proximité géographique avec Paris, mais également pour leur croissance démographique, leur activité économique pourvoyeuse d’emplois et leurs bonnes infrastructures locales.

La famille Le Baud a choisi de changer de vie, de quitter la région parisienne pour Carnac. Confinée trois mois dans leur maison secondaire, elle a eu le déclic ! Si la vie au grand air faisait déjà l’objet de discussions avant la Covid-19, la pandémie a entériné leur décision : reconversion professionnelle pour Madame, changement de collèges pour les deux adolescents, mise en location de l’appartement parisien pour une maison avec jardin, à 10 mètres de la plage… « Nous n’avons aucun regret », souligne l’heureux père de famille.

Les actions de « promotions » des territoires

Mais les exemples de témoignages d’ex-Franciliens ayant franchi le pas et s’étant installés en Province ne ciblent pas uniquement les villes moyennes… À l’image d’Alexandra qui a choisi Aix-en-Provence pour (entre autres choses) son accompagnement dans la recherche de bureaux ou Hatem pour le loyer de Saint-Étienne. Sans oublier Anna et Romain, qui sont partis vivre à Montpellieroù réside la famille du jeune homme : 100 % télétravail pour elle, nouvel emploi pour lui, loyer nettement plus accessible et une qualité de vie très appréciée. Pour Anna, « la crise du Covid a été un déclic : nous nous imaginions faire carrière à Paris avant de peut-être opter ensuite pour un cadre de vie plus agréable. Finalement, nous nous sommes dit : Pourquoi attendre ? »

 La crise sanitaire a précipité les décisions des Franciliens et les territoires déploient des opérations « séduction » pour les attirer : dans le métro parisien, ils vantent leurs atouts – que ce soit la qualité de vie (météo, pollution, trains…) et le tourisme de proximité (ou le pouvoir de s’évader près de chez soi). Ces villes cathédrales doivent aussi fournir de belles prestations Internet : si 60 % du territoire est déjà raccordé à la fibre, cela veut dire que 40 % n’offrent pas de couverture en très haut débit… Enfin, elles doivent offrir des services essentiels, comme des espaces de travail partagés, de bonnes liaisons ferroviaires ou encore un centre-ville dynamique.

Nul doute que les villes où se sont installés les conseillers Bertrand-Demanes jouissent de tous ces atouts : de quoi nourrir vos réflexions pour votre prochain investissement immobilier – notamment en locatif via la loi Pinel… N’hésitez pas à contacter nos experts pour découvrir les opportunités disponibles, en adéquation avec vos objectifs financiers.
______________________________________
Source : le dossier de Parisien https://www.leparisien.fr/economie/business/changer-de-region-les-franciliens-ont-la-bougeotte-17-05-2021-V4MKLTORD5AFBDP3WUJVRMMSAY.php
[1] Citation : https://www.leparisien.fr/economie/business/changer-de-region-les-franciliens-ont-la-bougeotte-17-05-2021-V4MKLTORD5AFBDP3WUJVRMMSAY.php
[2] Source : https://www.leparisien.fr/economie/deux-jours-de-teletravail-par-semaine-maximum-les-salaries-ont-envie-de-revenir-au-bureau-09-02-2021-8423962.php
______________________________________
La mobilité douce : l’avant et l’après Covid-19
Report de la RE 2020 au 1er janvier 2022 et ajustements

Partagez sur vos réseaux !
Share on Facebook
Facebook
Pin on Pinterest
Pinterest
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin
m Contact
t

Contactez-nous

Gratuit et sans engagement

Siège : t 02 28 210 800