Un besoin de 37 000 à 40 000 logements par an d’ici 2030 en Nouvelle-Aquitaine

19/11/2019
Bordeaux

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Créée par la réforme territoriale de 2015, la « Nouvelle-Aquitaine » réunit désormais 3 anciennes régions – à savoir, l’Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes. Au cours des prochaines années, les tendances des migrations, de la fécondité et de la mortalité sur ce vaste territoire, étudiées par l’INSEE, font apparaître un très fort besoin en logement d’ici 2030 : il serait estimé entre 37 000 et 40 000 logements par an.

L’attractivité résidentielle du littoral

L’étude de l’INSEE, réalisée en partenariat avec le DREAL Nouvelle-Aquitaine, révèle que la région Nouvelle-Aquitaine gagnerait 391 000 ménages supplémentaires entre 2013 et 2030 (pour un total de 551 000 habitants). Une évolution du nombre de ménages, supérieure à la moyenne nationale, portée par la croissance démographique et la diminution de la cellule familiale, avec le vieillissement de la population.

Naturellement, les 12 départements que compte la région ne subiront pas la même tension immobilière : les projections distinguent les zones littorales à l’ouest (La Rochelle, Pauillac, Bordeaux, Bayonne…) et les territoires à plus faible croissance à l’est (Guéret, Limoges, Brive-la-Gaillarde…).

Le rythme d’augmentation du nombre de ménages annuel serait supérieur à 1 % dans la majorité des zones d’emploi de l’Ouest, allant jusqu’à 1,4 % autour de la Teste-de-Buch. L’évolution serait nettement moins prononcée dans les secteurs de Châtellerault et de Sarlat-la-Canéda où elle n’enregistrait qu’une progression de +0,3 % par an.

Le vieillissement de la population en Nouvelle-Aquitaine

Dans l’évaluation des besoins en logement de la Nouvelle-Aquitaine, l’étude considère également l’impact de la « structure par âge ». Or, c’est sur les zones d’emploi de Bayonne, de la Teste-de-Buch, de Pauillac et de Royan, que la part des plus de 80 ans va connaître la plus forte progression entre 2013 et 2030. Mais l’attractivité de certaines villes va également attirer des pré-retraités et les retraités d’autres régions. À l’image de Royan dont la part va évoluer de 16 à 20 %.

À l’inverse, certains secteurs ne connaîtront une augmentation du nombre de ménages que par l’effet du vieillissement de la population, qui entraînera une baisse globale de la population de ces zones : cela concernera Brive-la-Gaillarde, Villeneuve-sur-Lot, Guéret, Thouars-Loudun et Oloron-Sainte-Marie, tout comme les zones d’emploi de Rochefort, Cognac, Mont-de-Marsan, Niort, Bergerac et Limoges.

23 000 nouveaux ménages à loger par an

56 % des besoins annuels en logements supplémentaires sont dus à l’évolution démographique de la population Nouvelle-Aquitaine (+551 000 habitants estimés, dont 391 000 ménages de 2013 à 2030) et 18 % concernent des ménages actuellement présents sur le territoire, mais qui n’ont pas d’habitation propre (sans-abri, personnes en hébergement social ou logées par un tiers). Mais 25 % des besoins identifiés pourraient être satisfaits par une évolution du parc existant (évolution du nombre de résidences secondaires et du nombre de logements vacants).

Au total, l’estimation des besoins oscille entre 37 000 et 40 000 logements par an, avec une tension plus importante sur des secteurs comme Bayonne, Bordeaux, La Rochelle, la Teste-de-Buch, Royan et Pauillac. À noter que plus d’un tiers des besoins est concentré sur la région bordelaise et environ 10 % sur Bayonne.

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Source principale : http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/sud-ouest/8276-projection-besoin-logement-en-nouvelle-aquitaine.html

 

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