06/04/2023
Conseils d'investissement
En pleine crise énergétique, l’appel à la sobriété nous impose à repenser nos modes de vie : hier, si l’habitat autosuffisant renvoyait à l’image de la cabane dans les bois, aujourd’hui, il renvoie à une maison écologique et connectée. Zoom sur les 3 grandes formes qui émergent : les maisons passives ou positives, les éco-lodges & PopUp House et les micro-habitats.
Caractérisée par une consommation énergétique inférieure à 15 kWh/m²/an, la maison passive repose sur une isolation, une étanchéité et une herméticité renforcées, sans oublier un renouvellement de l’air via une VMC double flux.
Aujourd’hui, 300 000 m² de bâtiments sont certifiés passifs en France, dont les deux tiers sont des maisons individuelles : agréables à vivre, elles diffusent une température constante et homogène, en toutes saisons, tout en assurant une excellente qualité de l’air intérieur.
Si plusieurs solutions techniques peuvent être mises en place pour créer des habitats passifs (cuves de récupération d’eau de pluie, toilettes sèches, puits canadiens, rafraîchisseurs adiabatiques…), ces derniers ne peuvent basculer positifs sans le recours aux énergies renouvelables. En effet, dans la mesure où une maison positive doit produire une énergie supérieure à celle qu’elle consomme, il faut ajouter des panneaux solaires ou une éolienne pour parvenir à une certaine autonomie énergétique.
La sobriété énergétique ne signifie pas pour autant la nécessité d’adopter un mode de vie frugal : avec les éco-lodges, vous pouvez profiter d’un « hébergement haut de gamme s’intégrant harmonieusement dans son environnement naturel et avec une empreinte carbone la plus réduite possible », comme le souligne Manuel, un des fondateurs de Bien Loin d’ici[1]. Au menu, des prestations de luxe (terrasse, jacuzzi, sauna/hammam, enceintes Bluetooth…) dans un logement entouré d’un jardin méditerranéen sec, avec des plantes endémiques utilisées pour la phytoépuration.
Les éco-lodges, eux-mêmes sont le fruit d’un partenariat avec PopUp House, spécialisée dans les maisons passives, construites en atelier et assemblées sur place. En ossature bois, ces habitats font 2,70 mètres de hauteur sous plafond, avec de grandes baies vitrées créant un ensemble confortable. Isolés avec des fibres de bois, les PopUp Jouse embarquent une quinzaine de panneaux solaires sur leur toit, basculant sur un système électrique uniquement lorsque c’est nécessaire.
Arrivés sur le marché français à partir de 2011, les micro-habitats (tiny-house) trouvent aussi leur public : « face à la raréfaction des ressources, nous serons tous amenés à faire des choix et à apprendre à vivre avec moins. La fin de l’abondance rimera avec modération heureuse », explique Christian La Grange, architecte d’intérieur1.
D’une superficie de 13 à 20 m², les micro-habitats peuvent être mobiles (montés sur remorque) ou fixes (sur pilotis). Faciles à chauffer, ils permettent à leurs propriétaires de revenir à l’essentiel : si les espaces sont optimisés et aménagés pour satisfaire les besoins quotidiens, ils ne peuvent stocker inutilement. Depuis 3 ans, les demandes de construction ne cessent d’augmenter, émises par des primo-accédants séduits par le concept jusqu’à la naissance du premier enfant…
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[1] Citation : https://www.lesechos.fr/weekend/perso/immobilier-la-maison-autonome-devient-realite-1898432
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