Loi Pinel : Les 10 idées reçues

Idée reçue n°1 : « Je n’ai pas les moyens de faire un Pinel »

« Quand on prend la différence entre ce que l’on encaisse et ce que l’on dépense on se rend compte que l’on peut envisager un projet d’investissement immobilier en loi Pinel à partir de 200/250 € par mois. »

Idée reçue n°2 : « Le neuf est plus cher que l’ancien, est-ce lié à la réduction d’impôt Pinel ? »

« Oui le neuf est plus cher que l’ancien, cela s’explique et n’est pas lié à la réduction d’impôt Pinel.
Pourquoi le neuf est-il plus cher ? Car les frais de notaire sont moins chers dans le neuf, il n’y a pas d’intermédiaire comme les agences immobilières, il n’y a pas de travaux et surtout les normes énergétiques dans le bâtiment sont bien meilleures. »
Les avantages de l’immobilier neuf.

Idée reçue n°3 : « Tous les logements seront mis en vente en même temps après la durée de ma défiscalisation et mon bien ne vaudra plus rien »

« Alors oui, il y aura des reventes de projets Pinel dans quelques années, mais il faut bien comprendre que sur un immeuble entier tous les appartements ne sont pas vendus en Pinel. Et pour les logements Pinel, certains se vendront au bout de 6 ans, d’autres au bout de 9 ou 12 ans et certains d’entre eux ne seront pas même pas mis en vente car les investisseurs voudront garder leurs biens.

On constate alors que les ventes ne vont pas se produire en même temps, mais seront étalées sur plusieurs années. On aura peut-être un appartement en vente sur un mois et un autre 2 mois après. »

Idée reçue n°4 : « Le Pinel c’est du bas de gamme »

« Il faut savoir que tous les biens immobiliers neufs sont éligibles Pinel et ce, quelle que soit leur qualité.
Ainsi, on peut donc très bien faire un projet Pinel dans un appartement avec des robinets en or et du marbre, ce n’est pas du tout contraignant. »

Idée reçue n°5 : « Les honoraires d’un intermédiaire tel que le cabinet Bertrand-Demanes, qui commercialise des logements Pinel sont-ils excessifs ? »

« Quand vous passez par le cabinet Bertrand-Demanes, il n’y a pas de surcoût au niveau du bien immobilier.
Les promoteurs ont une grille de prix fixe qu’ils nous fournissent et nous sommes rémunérés par le promoteur sans vous facturer d’honoraires. »
Retrouvez ici notre vidéo sur notre rémunération.

Idée reçue n°6 : « Il faut un apport important pour réaliser un projet en Loi Pinel »

« Ce n’est pas nécessaire de mettre un apport quand on achète un appartement en loi Pinel. Au contraire, c’est plutôt déconseillé, il vaut mieux financer à crédit votre acquisition.
Alors, c’est un peu surprenant, mais je peux vous l’expliquer au cours d’un entretien et vous verrez pourquoi le crédit est plus intéressant que l’apport. »
Notre article sur le financement à crédit de votre investissement.

Idée reçue n°7 : « Investir dans l’ancien : c’est moins cher et plus rentable »

« Quand on achète un appartement dans l’ancien il est vrai que le prix apparaît plus faible que dans le neuf. Il y a néanmoins des frais supplémentaires : les frais de notaire sont plus élevés, il faut prévoir des travaux et parfois des frais d’agence immobilière. À cela, il faut rajouter également la taxation des loyers. En effet, les loyers dans l’ancien coûtent cher en impôts. C’est pour cela qu’il n’est pas forcément plus rentable d’acheter dans l’ancien. »

Idée reçue n°8 : « Gérer un appartement me prendra trop de temps »

« Vous pouvez parfaitement déléguer la gestion de votre appartement Pinel à une agence immobilière. C’est par ailleurs une charge déductible qui vous permettra de vous dégager beaucoup de temps. »

Idée reçue n°9 :« On ne peut pas louer à sa famille »

« Vous pouvez parfaitement louer votre bien à vos ascendants et vos descendants dans le cadre de la loi Pinel. Il faudra néanmoins sortir ces personnes de votre foyer fiscal pour pouvoir le faire. »

Idée reçue n°10 : « Aucune déduction n’est cumulable avec la loi Pinel »

« Vous pouvez parfaitement obtenir une réduction d’impôt Pinel même si vous avez déjà d’autres réductions d’impôts. Par contre, il faudra être vigilant avec le plafonnement des niches fiscales qui est aujourd’hui plafonné à 10 000 € par an. »